Abstract: L’article reprend le problème classique de l’interprétation des dernières paroles de Socrate et les accusations nietzschéennes auxquelles elles donnent lieu, pour en proposer une nouvelle lecture qui concerne le sanctuaire d’Asclépios et le rôle supposé que Platon attribue au personnage de Diotime. Ce volet de la lecture nietzschéenne étant récusé, l’article complète cela par une référence à la justification de la vie par Diotime, indissociable d’une place accordée aux phénomènes sensibles.