Résumé : Le problème de la paix conduit Kant à articuler deux registres de discours : l’impératif juridique de pacification des rapports humains s’accompagne de considérations historico-anthropologiques sur la guerre, l’impossibilité définitive d’une paix perpétuelle ne signifiant pas l’absurdité d’une résolution de travailler à la raréfaction des conflits. Kant s’efforce de garantir ce qui constitue la disposition affective pratique caractéristique d’une liberté finie : une espérance inquiète.