Résumé : La connaissance de l’homme n’est pas anthropologique chez Herbart. Il manque à l’anthropologie, en plus d’être profonde, de prendre en considération les animaux supérieurs et les peuples non-européens. Herbart répète à l’envi qu’une psychologie individuelle doit être complétée et rectifiée par ce que nous apprend l’histoire du genre humain. Il n’est pas pour autant un précurseur des sciences de la culture mais bien un philosophe soucieux de donner à sa psychologie une assise scientifique solide.