Résumé : L’enfant, dans la pensée chrétienne, et en particulier chez Racine, incarnant la pureté et l’innocence, se trouve au cœur de la fabrique tragique. Du fait de l’ombre constante portée par Atrée, surgit en filigrane l’infanticide. Apparaît ainsi le lien affectif entre l’enfant et la mère, propice au surgissement de l’élégie au sein de la tragédie, et dont la poésie compense la mise sur la scène de la possibilité de l’immolation ou du massacre d’un enfant, et de la « souillure » qui en résulterait.