Résumé : Les représentations animalières du dieu Dionysos auquel sont dédiées les tragédies en Grèce évoquent l’esprit primitif de rituels oscillant entre la figuration d’un dieu lointain, associé à l’image d’un bouc, ou celle de sa présence manifeste, sous l’image du taureau, entre univers satyrique et dithyrambe. Les rapports s’établissent entre la puissance du dieu et la tragédie de l’humain, entre le sacrifice de l’animal qui se substitue à l’homme, la sensation de la mort et le sentiment d’une culpabilité.