Abstract: Dans Les Racines du ciel (1956) de Romain Gary, les animaux sont à la fois des entités symboliques, des organismes réels en voie d’extinction et des indices du pouvoir de l’imagination. Le présent article analysera comment les animaux s’inscrivent dans le projet romanesque de Gary, qui prend souvent une dimension ouvertement métalittéraire et qui se révèle également un projet éthique, la fiction étant pour cet auteur la voie par excellence pour fonder un nouvel humanisme.