Abstract: Prenant appui sur le concept écologique de l’interconnectivité, qui pense le monde comme un réseau dense d’interdépendances, le présent article analyse comment Éric Chevillard remet en cause la logique anthropocentriste nuisible dans Sans l’orang-outan (2007). Avec son ironie caractéristique et sa virtuosité linguistique, Chevillard s’intéresse à la disparition des espèces et son impact désastreux, tout en évoquant un monde romanesque qui matérialise le contexte alarmant de l’Anthropocène.