Abstract: Cet article se penche sur le sujet écologique du récit environnemental. À l’aune d’une prise de conscience du destin commun entre espèces humaine et non humaines face à la crise environnementale, cet actant narratif force une redéfinition du bios, dont témoignent le roman québécois, à l’instar de Sept lacs plus au nord (1993) et Champagne (2008). Malgré l’inertie de notre rapport passé à l’animal, ce nouveau héros témoigne d’un élargissement de la sphère du vivant dans nos systèmes de pensée.