Résumé : Le Journal de Gide confirme l’amour de ce pianiste amateur pour son Chopin double, romantique et classique, polonais et français, et décidément antiwagnérien. De Wagner, prédominant, à Stravinsk, Gide, en instrumentaliste qu’il est, devient le porte-parole d’un plaisir nietzschéen qui se rapproche de l’homéostasie moderne. Chez lui, la musique, bien que pratique d’une écriture et exercice d’une pratique, demeure toujours un concept, un analogon de la littérature et le symbole de la poíêsis.