Résumé : Cet article rappelle quelques étapes de la culture musicale de Gide, la préférence accordée à l’ouïe plutôt qu’à la vue, au rythme plutôt qu’à la couleur, à l’harmonie plutôt qu’à la dissonance. Catégorie esthétique, la notion d’harmonie finit par devenir une catégorie existentielle. Gide ne pourra plus, à partir d’un certain moment, s’en passer. Le monde sera harmonieux ou ne sera pas. L’article tente ainsi de montrer en quoi cette autolimitation valait avant tout pour l’univers musical de l’écrivain.