Résumé : Le présent article vise à interroger « la fin » de la métaphysique : notre époque est à la fois celle de sa destruction et de son plus fier accomplissement. Nous vivons le triomphe des concepts opératoires de la métaphysique : le règne de l’objectivité et de l’arraisonnement, la destruction des ressources naturelles, le culte de l’énergie nucléaire… Prenant la mesure d’un tel basculement, la poésie se charge de refaire monde, nous intimant un autre rapport à la nature.