Résumé : Qu’en est-il du faste et de la misère du monde ? Qu’adviendrait-il de notre entendement et de notre imagination créatrice si notre langue se trouvait appauvrie et avilie au point que nous ne puissions plus rien dire, ni entendre du monde extérieur et du monde intérieur, ni de la conversation nuancée qui s’établit entre eux ? La réponse laisse place à peu d’espoirs mais toute latitude à la profonde espérance, au ressouvenir, et même à l’évidence : notre langue est notre véritable patrie.