Résumé : Valéry et Cioran sont deux écrivains iconoclastes, mais sensibles aux apories dont relève la question de la destruction. Celle-ci, bien qu’elle soit fortement présente dans le monde externe comme au tréfonds de notre intériorité, ne peut pas être érigée en loi universelle. Derrière tout nihilisme, il y a une volonté créatrice. Un artiste lucide doit extraire la quintessence esthétique de la destruction.