Résumé : À travers une lecture rapprochée des textes théoriques de Dziga Vertov et de Jacques Rancière, l’article démontre les ferments politiques dans la pensée de l’image chez les deux auteurs. Avec les concepts de ciné-squelette (Vertov) et de phrase-image (Rancière), le cinéma devient un lieu de recomposition de la dualité entre le verbal et le visuel, ouvrant sur une conception de l’image comme opératrice du lien.