Résumé : La question du « moi » hante l’évolution de notre culture ; sous sa forme la plus actuelle, c’est celle de l’identité. Les discussions qu’elle génère sont sans fin, car on ne sait pas ce dont on parle : les identités sont requises comme gages d’une appartenance qui semble menacée ; mais on refuse d’admettre à quel point toute individualité culturelle est pétrie d’historicité. Les individualités culturelles ne sont pas vouées au relativisme, mais à la responsabilité de leur singularité.