Résumé : L’œuvre de Jón Kalman Stefánsson met en évidence une quête inlassable du temps révolu et de la nostalgie. N’étant pas des objets matériels, les vestiges du passé demeurent dépendants de consciences fragiles, sujettes à disparaître avec la mort. La durée rejoint alors la crise existentielle pour devenir un objet narratif, capable de mettre en lumière la conscience diffractée du personnage romanesque.