Résumé : Cet article porte sur l’effet anéantissant du temps de l’ennui dans quelques romans de Julien Green. Ses personnages abandonnent toute action et se laissent porter par un temps cyclique qui les enferme dans la vacuité et la vanité de leur existence. Le temps de l’ennui les pétrifie et mime leur finitude. Les voilà dans un vertige existentiel, un malaise insidieux qui leur révèle le vide béant de l’existence entière.