Résumé : Entre l’oubli déjà venu et l’oubli qui vient, il y a le vertige de la mémoire. Nous finissons par perdre leurs voix, sans perdre leurs visages. L’oubli finit par devenir habitable. Nous ne fermons pas l’œil de l’oubli, il est la langue inouïe de nous. D’ici là, nous disions-nous, l’oubli est peut-être l’instant de déplier à nouveau le monde d'un nous, sans retard.