Résumé : Si l’on ne peut définir aujourd’hui la poésie que par la négative (Cioran opposait poésie à « poésie ») ou l’évidence factuelle (est poésie ce qui se présente comme « poésie »), la lecture de Satires de Perse, poète latin réputé pour son obscurité, nous engage à nous demander si ce qui fut poésie l’est encore pour nous : texte transgénérique à tonalité satirique, objet poétique de traduction ou « poésie » transgressant son contexte de production ?