Résumé : Qu’est-ce que l’exil lorsqu’il est vécu et ressenti dans ce qu’un homme a de plus propre et de plus proche de lui : sa langue ? Qu’est-ce qu’abandonner sa langue maternelle et se choisir (ou être choisi par) une nouvelle langue d’écriture ? Cet essai jette les bases d’une réflexion autour de la langue d’écriture, lorsque celle-ci diffère de la langue maternelle d’un auteur, autour des travaux de Vassilis Alexakis, Samuel Beckett et Agota Kristof.