Résumé : Le départ d’un pays envisagé comme un paradis terrestre est conçu comme une « Apocalypse ». Or, cette vision eschatologique ne tarde pas à être supplantée par une vision ludique qui est à même de dédramatiser le réel décevant. « L’exil » finit par être le cadre propice à la connaissance de soi. Étant condamnée à être déracinée, Nothomb se détermine à convertir le destin en choix. L’exil forcé se transforme en exil volontaire grâce à l’acte d’écrire.