Résumé : Certains grands écrivains font de l’expérience de l’exil l’épreuve d’une réduction radicale. Que reste-t-il tout au bout de cette dénudation de l’être ? Un moi débarrassé de tout désir de maîtrise et donc absolument libre, le processus d’une naissance se poursuivant discontinuement dans le temps et une parole pour la faire advenir selon la ligne d’une espérance. Voici ce que l’exilé offre à l’autochtone : la vision de ce qu’il serait s’il savait se faire entièrement libre.