Résumé : Une étude diachronique de l’exil dans la Grèce, prenant appui sur l’étude du vocabulaire employé pour désigner l’exil en grec ancien et en grec moderne permet de mettre en avant une poétique croisée des représentations de l’exil. Ces représentations s’articulent autour des problématiques récurrentes de l’exil, souvent déjà présentes dès l’Antiquité : ce sont celles de la double identité difficilement conciliable dans une Europe et une Grèce frappées de plein fouet par la question de l’immigration.