Résumé : L’étude du roman de Georges Bernanos, Sous le soleil de Satan, nous plonge dans l’immense océan du mal et dans l’antre obscur de la culpabilité. De sa collusion avec le mythe œdipien en passant par sa proximité avec la religion monothéiste jusqu’à ses avatars modernes, la faute, hydre harceleuse fouaillant dans les tréfonds de la conscience humaine source de civilisation, se régénère sans cesse, et, par ses abyssaux miroitements, hypnotise et fascine notre esprit.