Résumé : Grégoire de Narek dépeint les fautes qui hantent l’humain comme de continuelles réactivations de la faute originelle. Usant de multiples procédés poétiques, évoquant la situation du pécheur pris dans un face-à-face mortifère avec la faute, l’auteur fait aussi entendre l’aspiration à s’élever vers Dieu et le Christ comme Verbe incarné. La poésie, création du Verbe, permet la transmutation de la faute par la grâce divine et ouvre une perspective de retour vers le Créateur.