Résumé : Jean Giraudoux, dans sa tragédie Électre (1937), s’engage dans l’idée de relier le mythe des Atrides au dilemme politique européen de l’entre-deux-guerres. Électre, l’héroïne tragique, battue contre le pouvoir injuste d’Égisthe, se confronte avec son destin de faute et de culpabilité. Malgré le fait que l’auteur n’y fait aucune mention de l’hubris, celle-ci est en acte, dénotant la démesure dans les actes tant humains que divins.