Résumé : L’article mesure le rapport entre le néant verbeux et l’anéantissement du verbe en comparant l’apologie du mutisme chez Benjamin Fondane et les critiques du langage chez Eugène Ionesco – deux amis d’Emil Cioran qui convergent avec lui en direction du silence –, afin de mieux saisir le diagnostic cioranien du mal des mots.