Résumé : Nourri de références puisées dans l’histoire de l’art aussi bien que dans la culture populaire, cet article explore le versant psychologique de la figure du tueur et plus particulièrement du tueur en série. Il est articulé autour de la notion « d’espace criminel » qui suggère que le tueur, lorsqu’il donne la mort, se trouve dans une réalité psychologique et spatio-temporelle parallèle, qui en fait un être cathartique aux yeux du monde, à l’image des protagonistes des tragédies antiques et des jeux du cirque romains.