Résumé : Michel Houellebecq fait le constat d’un monde tombé à la renverse, privé de sens. La compétition de tous contre tous et le consumérisme ont dégradé l’existence, et abouti à la mort de l’âme. Dans l’univers morbide de La Carte et le Territoire, le non-sens et la volonté de disparition, plutôt que de réaffirmer la primauté de l’humain et de l’artistique, Michel Houellebecq accrédite plus que jamais les thèses spenglériennes de la mort de l’Occident. Ses romans en offrent une analyse dynamique de la dévitalisation.