Résumé : Dans son étude de thanatologie philosophique, Todesmetaphern, T. H. Macho développe ce qu’il appelle « le paradoxe du cadavre » : en face du cadavre d’une personne aimée, nous sommes effrayés parce que nous continuons à le considérer comme étant identique à cette personne. Selon Heidegger, nous sommes confrontés à une « mutation » qui signifie une rupture ontologique fondamentale, à savoir à la transformation d’un corps vivant (et humain) en objet. Ce paradoxe a préoccupé maints écrivains et philosophes.