Résumé : Outre des personnages masculins pleins de génie ou de sensibilité caractérisant le dix-huitième siècle, une autre figure marginale apparaît de plus en plus. Il s’agit du petit-maître qui marque les œuvres libertines françaises du dix-huitième siècle. En effet, plusieurs romanciers libertins du siècle tels que Crébillon, Duclos, La Morlière, Voisenon et Chevrier focalisent l’attention sur ce personnage. Le petit-maître s’avère être un individu entièrement esclave de la mode et des préjugés, dont la vanité et l’ennui sont semblables à celle des femmes coquettes du grand monde.