Résumé : Selon Foucault, les mots pendant l’épistème de la Renaissance étaient transparents. Nul obstacle ne s’interposait entre le mot signifiant et la chose signifiée. Mots et choses se ressemblaient et l’écrivain, par sa sensibilité, avait accès à cette correspondance dite « prose du monde ». Mais l’épistèmè classique, et ensuite la linguistique, ont structuré une langue représentative qui entraîne la perte du lien naturel de l’écriture au monde. Est-il possible que l’écriture redécouvre le monde ?