Résumé : Le cosmopolitisme de Montaigne est révélé concrètement par son voyage, mais il ne s’appuie pas tant sur le déplacement géographique que sur les rencontres faites. Or elles manifestent à la fois un mouvement de reconnaissance et de projection vers l’ailleurs, qui pousse à s’interroger sur la posture de Montaigne, tendu entre effacement de l’altérité et acquiescement à celle ci. En définitive, le Journal révèle un cosmopolitisme en mode mineur, qui s’explique par la pratique viatique elle même.