Résumé : À partir d’une analyse des occurrences, dans l’œuvre érasmienne, d’une déclaration de cosmopolitisme, il s’agit d’interroger d’une part l’espace – ou les espaces – considérés par Érasme lorsqu’il se dit citoyen du monde, et d’autre part de confronter cette posture à d’autres passages de l’œuvre dans lesquels l’humaniste hollandais exprime un attachement à sa patrie naturelle, mais aussi souvent à des patries d’élection, renouant dans ce dernier cas avec une certaine ouverture cosmopolite.