Résumé : La contribution d’A. d’Aubigné au champ poétique et musical de son temps n’est pas surprenante : elle confirme les usages souvent réservés à une poésie amoureuse d’abord écrite pour être chantée. Cet article s’intéresse en particulier aux musiciens Didier Le Blanc et Pierre Bonnet, dont les recueils d’Airs de cour réunissent cinq pièces en vers, pour la plupart mises en musiques dans le contexte poitevin, dont certaines étaient jusque-là inconnues et modifient notre connaissance du Printemps.