Résumé : Objet d’apparat destiné à être vu de tous, le bijou à la Renaissance constitue un capital financier – d’où le soin apporté à sa conservation – mais aussi symbolique puisqu’il est à la fois un objet à soi et un objet pour les autres. En croisant les sources archivistiques, matérielles, iconographiques et textuelles, l’article se centre sur la dimension domestique du bijou en étudiant son mode de rangement dans la domus noble, qui fait souvent vaciller la frontière entre public et privé.