Résumé : Au XVIe siècle, les travaux d’aiguille étaient recommandés aux femmes bien nées. Pourtant ces brodeuses amatrices ont peu attiré l'attention des chercheurs. L'étude des livres de patrons, dont certains portent des marques de propriété, permet d'approcher de manière concrète ces activités domestiques. L’article s’intéresse à celui de Jeanne de la Font, conservé à l’Arsenal. Il le replace dans son contexte, interroge les modèles mis à la disposition de la brodeuse et leur mode d’appropriation.