Résumé : À la solitude du Panelier succède, pour Camus, à partir de novembre 1943, un changement de vie complet qui compromet l’écriture de La Peste. Sa publication en 1947 est d’abord une libération pour l’écrivain. La comparaison entre les différentes versions, l’intertextualité avec les articles de Combat et les conférences données en 1946, montrent tout ce que le roman doit à l’après-guerre. Mais plus qu’un roman de la Libération, La Peste ne serait-il pas celui des illusions perdues ?