Résumé : Dans Les Soleils des Indépendances, Kourouma ne manque jamais de décrire le temps qu’il fait : la météorologie constitue un axe paradigmatique qui unifie les différentes strates du roman et en scelle charnellement l’universalité. On peut parler d’une dimension symboliquement politique des notations climatiques : elles donnent au roman son épaisseur anthropologique, l’enracinent dans les profondeurs de l’imaginaire et du psychisme humains et chevillent la vie des hommes et des peuples au cosmos.