Résumé : Dans le roman C’est vole que je vole de N. Cage-Florentiny, trois stratégies déconstruisent des stéréotypes féminins et dénoncent le patriarcat : d’abord le pouvoir de la parole en tant que vecteur contestataire, perceptible autant par des allégories que le trouble mental de Malaïka, puis le processus métanarratif qui traverse le récit. Celui-ci incarne, selon nous, la catharsis de la narratrice malade, grâce au procédé d’écriture dévoilé au lecteur, troisième stratégie à l’œuvre.