Résumé : Les figures féminines créées par Diome et Sembène oscillent entre « la prise en compte de l’émancipation des femmes réelles et des fantasmes misogynes ». Face à ces contradictions, une représentation réaliste, au cinéma, restaure à la femme sa quotidienneté souvent passée sous silence, alors que l’éloge de sa perfection est décrié par les écrivaines. Cet article porte sur la manière dont le cinéma et la littérature proposent de dépasser la simple dénonciation de l’oppression.