Résumé : Dans l’élan de l’unification, malgré le poids financier de l’économie de guerre, le nouvel État italien se lance dans une impétueuse politique de grands travaux portuaires. Par le biais d’un jeu d’échelles qui va de la politique menée à l’échelle nationale aux déboires du marché public napolitain, cette contribution interroge les sous-jacents économiques, sociaux et administratifs d’un tel volontarisme et en souligne les limites.