Résumé : L’analyse critique des manuscrits où sont consignées les dépenses relatives à la construction du fort de la porte Maggiore (1540-1543) et de la façade de la cathédrale d’Ascoli Piceno (1529-ca 1540), offre l’opportunité de raisonner sur la comptabilité des chantiers italiens de la première moitié du XVIe siècle et sur les relations dialectiques existant entre les registres de comptes et leurs contextes historique, politique et économique spécifiques.