Résumé : Le rapport de Huysmans à la douleur s’avère paradoxal si l’on met en regard son œuvre d’après la conversion, adhérant à la spiritualité doloriste, et son expérience personnelle de la souffrance. Sa relation à la maladie est plus complexe que ne le pense la critique catholique qui a construit un éthos de l’écrivain comme saint martyr, faisant siennes les théories réparatrices. C’est ce que révèle la lecture du cycle de Durtal et de la correspondance de Huysmans malade.