Résumé : Huysmans semble l’écrivain le plus casanier qui soit. Il souligne jusqu’à la provocation les désagréments et les réalités sordides du dérangement (Sac au dos, « Le sleeping-car », « Le buffet des gares »…). Le but du voyage mérite rarement le déplacement, même l’art dans les musées. Les livres ou l’imagination permettent de compenser avantageusement l’expérience. Huysmans démonte le mécanisme des voyages enrichissants : le simulacre de voyage s’avère donc largement suffisant dans À Rebours.