Résumé : Les théories orthographiques d'Abel Matthieu et de Louis Meigret semblent incarner deux attitudes opposées, « graphocentrique » et « phonocentrique », vis-à-vis de l’écriture. C'est à partir d'une polémique reconstituée entre les deux auteurs au sujet des lettres superflues que le présent article cherche à démontrer comment la priorité accordée soit au code graphique soit au code phonique du langage prédétermine au xvie siècle la posture du grammairien pour ou contre la réforme de l'orthographe.
Série : Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne, n° 111
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
EAN :9782406104148
ISBN :978-2-406-10414-8
ISSN : 2261-1851
DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-10414-8.p.0127
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 29/03/2021
Langue : Français
Mots-clés : Renaissance, Humanisme, linguistique, histoire des théories linguistiques, histoire de l’orthographe française, graphocentrisme, phonocentrisme