Abstract: L’étude de quatre mètres particuliers des Epygrammata d’E. S. Piccolomini montre qu’à côté de deux mètres traditionnels de l’épigramme empruntés à Catulle et à Martial, de facture classique avec une originalité dans les scazons, Piccolomini, à la différence de Beccadelli, a voulu introduire dans son recueil une touche de variété avec deux mètres provenant de la dislocation de strophes d’Horace, comme l’avaient fait Sénèque et Boèce (hendécasyllabe sapphique et quaternaire dactylique).