Résumé : On propose ici de lire le Discours de la Servitude volontaire d’Étienne de La Boétie à la lumière du De curialium miseriis d’Enea Silvio Piccolomini. L’idée, très simple, est que la fin du Discours décrit Les Misères des gens de cour, les misères d’une servitude volontaire. La question est plutôt : puisque c’est si simple, pourquoi cela passe-t-il autant inaperçu de la critique sur La Boétie ?