Résumé : Éditer et traduire une correspondance de l’époque humaniste oblige à la fois à utiliser les méthodes les plus strictes de la philologie et de l’ecdotique mais aussi à se décentrer dans l’acte de traduction. Le texte ainsi dégagé de toute gangue et de toute une tradition de partis-pris parfois désuets peut alors acquérir aussi le statut de source historique. C’est le cas notamment pour l’histoire de la langue italienne à la fin du Quattrocento.