Résumé : On dénombre une quarantaine de comptes rendus d’À rebours à sa parution. Cet article se concentre toutefois uniquement sur la réception de cinq auteurs antimodernes qui posent la question suivante : peut-on faire d’À rebours un ouvrage catholique ? Les réponses contradictoires qu’ils proposent ont des enjeux idéologiques à peine masqués : il s’agit soit de condamner un roman jugé immoral soit, au contraire, de l’attirer vers l’au-delà, afin de mieux le détacher d’un naturalisme abhorré.